Conseil de lecture

Les textes n'apparaissant pas dans l'ordre, je vous conseille de commencer par le plus ancien "Introït" (novembre 2014) et de poursuivre la lecture chronologiquement (voir les titres des articles dans "archives du blog")

Dédicaces








Cette dédicace est parue dans une revue mais je ne me souviens plus laquelle...
Même chose pour celle-ci !

Hum! celle-ci est un faux : je me suis appliqué à imiter la signature de mon idole.

 
En mars 1969, j'ai écrit à l'O.R.T.F pour réclamer l'adresse de Jacques Dutronc. J'étais bien décidé à lui écrire et je n'ai pas tardé à recevoir la réponse. Je lui écris le jour même ; ah! si j'avais seulement gardé le double de cette première lettre! La réponse qui me parviendra sera une photo dédicacée (sans doute par Madame Dutronc qui se chargeait de la correspondance de son fiston).



En 1984 sort le titre Merde in France. A cette occasion sont imprimées de nouvelles cartes promotionnelles que Jacques peut dédicacer pour ses fans.
Ma tante Colette travaille alors dans un bureau au 39 avenue d'Iéna, dans le 16ème arrondissement de Paris. Dans le même immeuble se trouvent les locaux de la radio N.R.J. Lors de sa pause de midi, elle sort pour déjeuner et remarque une voiture qui est garée juste à la sortie du bureau. Elle reconnaît alors, assis à la place du passager, Jacques Dutronc mais dans un premier temps elle n'ose pas s'adresser à lui. Évidemment, elle pense tout de suite à moi, elle sait à quel point j'apprécie Dutronc. Que faire? Elle fait quelques pas, réfléchit, hésite! Elle pense à son Jean-Paul et à son admiration pour cet artiste. Non, elle ne peut pas laisser passer cette occasion! Elle fait demi-tour, revient sur ses pas ; la vitre est baissée et elle distingue à l'arrière un jeune garçon. Elle se penche à la portière... Jacques baisse la vitre en souriant. Ma tante, un peu gênée demande alors si elle pourrait avoir un autographe pour son neveu qui est vraiment fan de lui, en précisant : "Ah... son Dutronc et Lucky Luke", ce qui fait sourire Thomas (il doit avoir alors onze ans). Jacques Dutronc demande alors au chauffeur, qui se tient hors de la voiture, de prendre dans le coffre un paquet. Colette se souvient très bien que ce paquet était encore emballé dans du cellophane et qu'il contenait de nouvelles photos. Jacques Dutronc, très gentiment dédicace l'une d'elles "pour Jean-Paul". Ma tante le remercie et repart fièrement avec ce trophée.
C'est ainsi qu'elle me le confiera quelque temps plus tard et me fera le récit de cette rencontre due au plus grand des hasards. Récit que je lui ferai par la suite bien souvent raconter, regrettant quand même de n'avoir pas été là!
J'adore la façon dont elle m'en parle, j'imagine tout à fait la scène : son petit air gêné, sa manière si polie et attendrie de s'adresser à mon idole, et le sourire radieux qu'elle dut avoir quand il lui remit le carton. D'ailleurs, je suis absolument certain que Jacques Dutronc n'a pas pu oublier une telle rencontre!



Cette dédicace si précieuse a été obtenue par ma vaillante "petite" tante Colette.

2 commentaires:

  1. Merci !!! Bien sûr que je vais continuer, ne serait-ce que pour toi, puisque tu apprécies tant !

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